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passion corée - Page 5

  • Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir de Han Kang

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    • Han Kang, ces soirs rangés dans mon tiroir, poésie, prix Nobel de littérature, littérature coréenne, corée du sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir ?

       "Je voulais résister, je n'avais pas prévu de craquer, je croyais même avoir réussi mais ce livre ne cessait de m'appeler. Je veux tout lire d'Han Kang, le moindre de ses mots et Grasset a eu la gentillesse de m'envoyer ce recueil pour combler ce désir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les poèmes de Han Kang, traduits en français et rassemblés dans cet ouvrage, nous ouvrent une porte sur son univers et ses thèmes de prédilection..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je l'ai souvent répété, la poésie ce n'est pas mon univers. J'ai adoré ça plus jeune mais aujourd'hui je n'y suis plus très sensible et par-dessus le marché, je ne comprends pas bien l'intérêt d'une poésie traduite. Ça part mal du coup, non ? Mais ça ne m'empêche pas de faire quelques exceptions, pour une raison très simple, c'est un incroyable révélateur (d'une personne, d'un pays, d'une culture...) et ça, c'est quelque chose qui me passionne et qui m'attire. Alors je ne m'extasie peut-être pas sur chaque poème que j'ai pu lire (ce qui ne m'empêche pas d'avoir noté quelques très belles phrases) mais je suis une nouvelle fois frappée par la puissance de la plume de Han Kang et par ses obsessions aussi, ces sujets ou ces mots qui reviennent sans arrêt comme la mort, le sang mais aussi la neige, sa langue, sa bouche... Et bien sûr, je ne sais pas ce que cela dit d'elle exactement mais ça m'intrigue et m'interroge, et j'aime ça."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Et bien même si je suis toujours un peu effrayée par la poésie et la conscience que j'ai d'y être parfois un peu hermétique, j'ai bien l'intention de continuer à en lire de temps en temps. Quant à Han Kang, vivement le prochain."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des oeuvres de Han Kang ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

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  • Quelqu'un te Ressemble de Chung So-Hyun

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    • quelqu'un te ressemble, Chung So-hyun, decrescenzo, nouvelles, nouvelles coréennes, corée du sud, littérature coréenne, passion corée, drama, reflexion of youMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Quelqu'un te Ressemble ?

       "C'est la référence à Shirley Jackson qui m'a donnée envie de le lire, le côté sombre et inquiétant, tout en sachant que les coréens sont très doués pour ça, dans leurs films notamment, et j'ai eu la chance de le recevoir de la part des éditions Decrescenzo."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Huit nouvelles dérangeantes, différentes, qui flirtent avec la réalité, de l'autrrice Chung So-Hyun, sont rassemblées dans ce recueil..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Sur l'ambiance particulière, on ne nous avait pas menti et j'ai aimé cela mais mieux vaut être prévenu que peu de joie se dégage de ces pages. Il s'agit bien ici de plonger dans la noirceur de l'âme humaine. J'ai aimé certaines nouvelles plus que d'autres et, de manière générale, plutôt celles qui restaient ancrées dans la réalité mais le surnaturel m'a paru être surtout pour l'autrice une façon d'explorer la santé mentale de ses personnages, un sujet qui m'intéresse toujours beaucoup. Je ne conseille pas forcément de les lire à la suite d'ailleurs, déjà parce qu'étant toutes de la même plume, on risque d'y voir un côté répétitif et ce serait dommage, mais essentiellement parce qu'il faut prendre le temps de s'imprégner de chaque histoire, de s'y immerger et d'essayer d'en comprendre les significations profondes. Mais si vous aimez Shirley Jackson ou que vous voulez lire quelque chose de différent, c'est l'occasion de vous lancer."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai voulu regarder le drama adapté de ces nouvelles mais pour le moment j'ai abandonné, et c'est la première fois que cela m'arrive. Je crois que l'ambiance angoissante est trop dérangeante pour moi transposée à l'écran et pour le peu que j'ai pu voir, il ne reste en fait pas grand chose du texte d'origine."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

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  • Les Petits Pains de la Pleine Lune de Gu Byeong-Mo

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    • les petits pains de la pleine lune, gu byong-mo, littérature coréenne, healing books, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Petits Pains de la Pleine Lune ?

       "Ce livre sort en anglais avec une couverture qui surfe sur la tendance des 'healing books' coréens et comme ce n'est pas vraiment l'image que je me faisais de cette lecture, j'ai pensé que c'était l'occasion de le découvrir pour me faire ma propre opinion."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Abandonné par sa mère, harcelé par sa belle-mère et ignoré de son père, le jeune héros finit par s'enfuir de chez lui et se réfugier dans la pâtisserie de son quartier, ouverte même la nuit. Mais derrière son patron bougon pourrait bien se cacher un sorcier..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Alors oui, une partie de l'intrigue se déroule dans une pâtisserie et oui, il y a de la magie mais ça ne suffit pas à en faire un 'healing book' et prétendre le contraire, c'est s'exposer à décevoir le lecteur alors que le roman est pourtant très bon. J'ai adoré le premier tiers, la partie réaliste, celle où l'on apprend à connaître le jeune héros pour lequel j'ai tout de suite eu beaucoup d'empathie. Tout n'est pas facile à lire, les épreuves qu'il a traversé sont terribles, mais on ne s'appesantit pas non plus dessus. J'ai aussi aimé la magicien, le four qui n'en est pas un, la fille-oiseau mais il m'a manqué un petit quelque chose dans cette partie deles petits pains de la pleine lune,littérature coréenne,healing books,corée du sud,hanguk,passion corée,gu byeong-mo l'histoire, une vraie évolution, un sens, une explication. Puis on revient à la réalité, plus terrible que jamais, à laquelle on ne peut pas échapper."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je referme ce livre avec un grand sentiment de perplexité. À part nous rappeler que la vie est dure et qu'il faut assumer ses choix, et franchement ça me paraît difficile à oublier, je ne suis pas sûre d'avoir compris quel était son objectif ou son message. Et pourtant, j'ai aimé tout ce que j'ai lu. Je crois qu'il n'y a que la littérature coréenne pour m'inspirer des sentiments aussi ambivalents."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans de Gu Byong-Mo ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Les Petits Pains de la Pleine Lune" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire